4.Quel est leur relation ?
En général, l'échange se matérialise par un apport
d'eau et de sels minéraux par le champignon à destination de
l'algue.Cette dernière s'occupe de fabriquer certains constituants
organiques et en laisse une partie à son hôte.Les deux partenaires
sont intimement liées à l'intérieur du champignon par
un « cordon », le suçoir (encore appelé haustorium)par
lequel transitent les différent éléments nutritifs.
Cette association lichénique apporte des propriétés que
les deux partenaires n 'ont pas individuellement :
-pouvoir de se développer sur des substrats extrêmes où
aucun autres être vivant n'arrive à s'installer: roche nue, écorces
-la reviviscence: après la pluie, le lichen stocke l'eau contenant
les sels minéraux. Cela lui permet de faire fonctionner pendant un
certain temps les 2 partenaires. En période de sécheresse, le
lichen devient sec, inactif, mais il est capable de survivre jusqu'à
la prochaine pluie où il redeviendra actif
-la résistance aux températures extrêmes, l'assimilation
peut encore être active jusqu'à 40°C.
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Les lichens à thalles crustacés : forment une croûte fortement adhérente au substrat.
Lecanora expallens
Lecanora dispersa
Les lichens à thalles foliacés donnent
des lames plus ou moins lobée facilement séparables du substrat
auquel ils sont parfois fixés par des rhizines .
Parmelia sulcata
Physcia tenella
Xanthoria
Les lichens à thalles fructiculeux n'adhèrent
au substrat que par une surface très réduite. Ils sont toujours
plus ou moins buissonnants et ramifiés.
Ramalina
Les lichens à thalles composites présentent
un thalle primaire plus ou moins foliacés et adhérant au substrat
sur lequel se développe un thalle secondaire dressé .
Cladonia
La pollution est divisée en 7 zones de A à
G; A étant la zone comprenant une très forte pollution (aucun
lichen) et la zone G étant la zone la moins polluée.
- zone A: est la zone où la pollution est à son maximum
- zones B, C et D: correspondent à des zones de très forte et
d'assez forte pollution; dans la zone D, les arbres présentent moins
de 10 espèces lichéniques différentes.
- zone E: est une zone de pollution moyenne avec apparition de quelques foliacés
et fructiculeux.
- Zones F et G: sont des zones de faible ou très faibles pollutions.
Depuis peu, les populations de lichens ont fortement
évoluées, les causes exactes ne sont pas encore connues mais
plusieurs hypothèses sont avancées: réchauffement de
la planète, disparition d'anciens polluants, apparition de nouveaux.
Il est donc impossible d'utiliser d'anciennes échelles.Des travaux
sont en cours pour en établir une nouvelle.
METHODE DE TRAVAIL
Travail sur le terrain
Repérage des arbres
Il faut choisir des arbres dont le tronc est bien vertical (pour éviter
de travailler avec des lichens trop lessivés par les pluies.).
Certaines essences sont plus favorables que d'autre:tilleul, peuplier, platane,
robinier
On les utilisera donc en priorité quand ils sont présents.
Dans chaque rue on travaille sur un maximum d'arbres.
Choix de la zone d'observation
Elle est choisie , sur le tronc, à la hauteur ou l'on respire dans
une zone qui ne reçoit pas les eaux issues de la base des branches
maîtresses.
Travail de détermination
Une loupe de grossissement minimum x 8 est nécessaire pour la
détermination de tous les lichens présents dans la zone.
On note tous les noms sur un carnet.
Travail en atelier
Il faut reporter les observations sur les fiches
de rangement.
On détermine le type de pollution en utilisant l'échelle
de correspondance.